Ambassade Royale d'Espagne

Lettre en provenance d'Ibiza, résidence Royale Secondaire du Roi d'Espagne à l'attention du Roi de Prusse Frédéric II.

Grand Roi Frédérick,

Sachez que l'Espagne se réjouit de votre accession au trône de Prusse, et souhaite par la présente création d'Ambassade entretenir à l'avenir les meilleures relations possibles avec Vous. Il en va tant de notre intérêt que de celui de l'Europe toute entière.

A cet effet, seriez-vous intéressé pour la création d'un Traité Commercial entre nos deux Nations?
Il semblerait en effet qu'il vous faille du vin, des agrumes, du marbre et du plomb pour pouvoir assurer votre prospérité. Malheureusement, nous ne possédons pas de mines de plomb, et c'est d'ailleurs la raison pour laquelle nous nous fournissons auprès de l'Empire d'Autriche, mais nous avons en revanche à notre disposition suffisamment de réserves de marbre, vin et agrumes pour pouvoir vous les fournir.

En cas de réponse favorable de votre part, je me propose de rédiger le Traité qui unira fortement nos deux peuples et leur assurera prospérité.

Veuillez d'ici la Grand Frédérick, prendre en Grande considération toute l'estime que je vous porte,

Ferdinand de Bourbon

Officier de 1er classe Nombre de messages : 118 Date d'inscription : 08/06/2005

Réponse de Berlin.

Votre proposition a touché notre Prince. Nous devrions en effet établir un traité de commerce entre nos deux pays qui nous serai à tous profitable.

Nous avons ouvert une ambassade à Berlin pour votre grande nation, nous attendons avec impatience l'arrivée de votre Ambassadeur.

Mes hommages au Roi d'Espagne.

Officier de 1er classe Nombre de messages : 118 Date d'inscription : 08/06/2005

Une réception est organisé afin de célébrer l'ouverture de l'ambassade.

Officier de 1er classe Nombre de messages : 118 Date d'inscription : 08/06/2005

J'espère que vous vous y plairez.

Lettre en provenance de Madrid à l'attention du Roi de Prusse

Madrid,

Cher Ami,

L'Ambassadeur d'Espagne auprès de votre Couronne a tenu à m'informer que les réceptions qu'il donne dans son palais sont des plus enviées du tout Berlin. Le cadre est magnifique, la grandeur qui se dégage de ces piliers est imposante!!

Je me charge par eilleurs de vous prévenir que le Traité Commercial entre nos deux Nations n'attend plus que votre signature pour qu'il soit effectif.

Je vous prie cher ami, de bien croire en mes sentiments les meilleurs.

Votre ami,

Ferdinand

Madrid, le 30 Mai 1791

Je regrette d'autant plus votre décision de ne pas commercer avec l'Espagne que lors de votre première intervention dans mon ambassade datée du 9 juin 11h53 vous aviez tenu les propos suivants :
" Votre proposition a touché notre Prince Nous devrions en effet établir un traité de commerce entre nos deux pays qui nous serai à tous profitable."
Le Traité Commercial Espagne-Prusse fut rédigé et mis à votre disposition le 10 Juin à 15:58.

Dans le même temps, mon Cousin le Roi des Deux-Siciles vous envoya une lettre datée du 9 juin 12h16 faisant état d’une lettre privée, et de son souhait de s’« vous entretenir sur certains sujets qui selon lui, sont très importants pour l'avenir de [v]os deux Royaumes... »
Il ne fait aucun doute pour tout esprit "éclairé" (et n'êtes vous pas d'ailleurs le grand Roi Frédérick?) qu’il s’agissait de la proposition de Traité entre la Prusse et la Sicile, qui fut rédigée par votre majesté en personne si vous vous souvenez bien le Lun 13 Juin à 12:32, alors que mon traité attendait votre signature depuis près de 72 heures déjà !

Pour une proposition de Traité qui vous avait au départ touchée au plus haut point, il ne fait pour moi aucun doute que la proposition du Roi mon Cousin devait être autrement plus intéressante, ce qui malheureusement ne se constate pas en comparant les deux offres, qui sont comparables!

Sachez que je ne vous en veux nullement d’avoir contracté avec le Roi Benoît mon Cousin, cela fait partie de la libre concurrence, mais la moindre des convenances entre Souverains eut été de m’avertir que l’opération était devenue caduque, votre position ayant changé depuis… C'est ce que l'on appelle l'Etiquette.
Toutefois, cher Ami, si la mémoire vous fait toujours défaut après ces quelques lignes d’explication, je suis prêt à vous envoyer gracieusement mon médecin personnel. Grâce à lui j’ai la mémoire infaillible et je n’oublie jamais.

J'espère de tout coeur que nous parviendrons d'ici peu à trouver un terrain d'entente afin que chaque partie puisse tenir les engagements qu'elle avait avancés au départ, d’une façon ou d’une autre.

Ferdinand de Bourbon

Officier de 1er classe Nombre de messages : 118 Date d'inscription : 08/06/2005

Je suis confu de cette situation mais la Prusse doit lutter contre plusieurs problêmes en même temps qui ont égaré l'esprit du Roy. Réparation sera faite d'une manière ou d'une autre; Le Roy ne saurait tolérer un pareil affront fait à l'Espagne. Il présente les excuses de son conseil qui n'a pas sut faire remonter les informations.
Nous demeurons à votre disposition.

Lettre en provenance de Madrid à l'attention du Roi Frédérick II de Prusse

Grand Roi Frederick,

C'est un Souverain décontenancé qui s'adresse à vous. Au plus fort de la crise qui actuellement m'oppose à l'Angleterre, voici que la Suède, sans aucun motif valable, me déclare impunément la guerre.

Devant ce nouveau malheur qui frappe mon peuple, j'ose espérer que le Roi éclairé que vous êtes saura faire la distinction entre la félonerie et la sincérité.

De grâce, résistez aux sirènes de Stockolm, elles-mêmes sous l'emprise de la perfide Albion, qui décidément sait tirer les ficelles des puissances européennes!

L'Espagne ne vous veut aucun mal, et a toujours essayé d'entretenir des échanges productifs avec la Prusse. Mon voeu le plus cher est que nos relations ne viennent pas à souffrir des viles ambitions de puissances assoiffées de pouvoir.

Bien sincèrement,

Ferdinand de Bourbon

Lettre à l'attention de S.M. le Roy de Prusse

Votre Majesté,

Dans cette guerre qui oppose la Légitimité à la Tyrannie, je tiens à Vous féliciter pour le soutien que vous souhaitez apporter à l'effort de Guerre.

Ce conflit sera en effet long et périlleux en hommes, aussi toutes les énergies possibles doivent se rassembler afin de converger vers un seul et même but : L'accomplissement de notre mission à tous, qui est plus qu'un Devoir pour le Bien de l'Europe toute entière. Je suis tout Heureux de pouvoir compter à présent sur Vous.

Bien Vôtre,

Ferdinand de Bourbon, Roy et Régent

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