Evènements Importants

Sir Nelson encore fatigué de la reception de la veille apprend la nouvelle et envoie une missive à chacun des représentants

" Messieurs je crois qu'il faut qu'on se réunisse très vite et qu'on fasse quelque chose, je suis disponible dès ce soir et j'espère qu'on trouvera un accord satisfaisant aux yeux de tous ... Bonne journée et à ce soir "

Sir Nelson, les récents événements survenus aux frontières du Royaume d'Espagne n'ont point modifié les intentions de mon Roi envers votre Nation.
Je serai par conséquent à nouveau présent à la table des négociations ce soir, afin de convenir d'un accord définitif qui concrétisera enfin la Paix retrouvée entre nos deux Etats.

Avec tous mes repects,

Marquis Del Salvadore, Ambassadeur du Roi d'Espagne à Naples

Le délégué américain à la Couronne de Naples, arriva sur le tard au Palais de Sa Majestée Benoît 1er.

"Chers partisans louables de la Paix, vous devez juger ma présence ici quelque peu opportune étant donné la conduite, il est vrai peu courtoise de mon dirigeant en attaquant sauvagement et, il faut le dire, lâchement la Floride, mais elle convient à sa politique qui est de créer un état américain uni, et cette guerre qu'il mène face à l'Espagne peut s'arrêter d'un moment à l'autre si Sa Majestée Ferdinant VII convenait à abandonner définitivement la Floride, qu'il ne pourra de toute façon en aucune manière sauver de la puissance et de l'écrasante supériorité de nos armées. En échange de cela, les Treizes Colonies Américaines s'engagent à se ranger du côté des partisans de la paix en Europe et de tout faire pour que cette guerre immonde cesse et ce par la pression sur les colonies françaises et anglaises en Amérique s'il le faut. La Paix est, contrairement à ce que l'on pourrait croire, chère au Gouverneur Général et il fera tout ce qui est en son pouvoir pour la préserver. Que l'ont prenne ces paroles au sérieux et tout le monde en sortira bénéfique

A l'annonce de l'arrivée du délégué Américain au Palais, l'Ambassadeur d'Espagne -sur-le-point de se retirer dans les appartements de Ferdinand VII, et tout étonné de cette venue impromptue- se rendit aussitôt à sa rencontre, entendit sa déclaration en présence des autres plénipotentiaires, puis prononca les paroles qui suivent :


Les pourparlers de Naples sont en ce moment même, en train de concrétiser une Paix inespérée entre 3 puissances revenues sur les chemins de la Concorde.

Monsieur le délégué, votre intervention perturbe le bon déroulement de négociations qui touchaient à leur fin! Les affaires d'Amérique ne doivent aucunement influencer celles d'Europe!

Puisqu'il me semble devoir vous apprendre les règles de courtoisie et de diplomatie inhérentes à des Etats tels que les nôtres, sachez que la moindre des politesses eut été de permettre à cette Tribune de clore dans un premier temps le débat de Gibraltar, avant d'en ouvrir un autre.


Mais, puisque vous vous faites l'ambassadeur de la "Liberté", respectueux des peuples, amoureux de la "Paix", puisque vous semblez accorder par cette arrivée inopportune un crédit certain au type de politique entreprise par les puissances réunies à Naples, vous ne verrez j'en suis sûr aucun inconvénient à ce qu'une table Ronde sur la question de la Floride soit organisée ci-tôt l'affaire de Gibraltar définitivement rangée aux oubliettes.

Les désaccords entre le Roi Georges III et mon Roi Ferdinand VII étaient nombreux, semblaient même inconciliables. Pourtant cette Tribune fit des merveilles pour permettre à ces deux Rois de se réconcilier. Pour quelle raison? Parce que malgré les tensions, les deux parties souhaitaient la Paix! Et ce dernier sentiment fut plus fort que tous les autres.

La Paix en effet est un argument de poids qui peut renverser des montagnes, et rapprocher les peuples.
Le Gouverneur Général invoque-t-il la Paix comme son voeu le plus cher? Le Roi d'Espagne également! Je suis certain que par le concours de l'arbitrage des puissances réunies à Naples, nous parviendrons à un accord des plus rapides entre nos deux Nations.


Santiago Del Salvadore, Ambassadeur d'Espagne à Naples

J'ai envoyé un message à mon roi George III pour le montant des négociations j'attend la réponse et dès que la missive me parviendra je vous ferez savoir sa décision. Je suis désolé mais je ne puis prendre cette initiative seul vous en conviendrez parfaitement j'en suis sur ...

Nelson entra dans le palais juste avant le diner et annonca aux ambassadeurs et à Sa Majesté Benoit 1er sa réponse quand à la négociation en cours

Messieurs les Ambassadeurs et Sa Majesté Benoit 1er j'ai reçu les nouvelles de Londres et la nouvelle que j'ai à annoncer n'est pas très bonne, en effet l'Angleterre à décider irrévoquablement de continuer la guerre contre l'Espagne jugeant qu'il n'y avait pas lieu de dédommagement pour régler une guerre sans mort. Donc c'est avec peine mais résolution que je vous annonce mon départ pour demain matin en effet je dois rejoindre ma flotte et prendre part à ce conflit. Je vous remercie d'avoir tenu cette réunion et d'avoir tout fait pour éviter le conflit mais nous sommes arrivés dans un engrenage qu'il est impossible d'interrompre sans passer par les armes et il n'est plus de notre ressort nous ambassadeurs de la paix, ni de nos Roi et Reine de décider mais à Dieu et je m'en remet à lui pour la suite... Je laisse donc aux ambassadeurs d'en référer à leur Roi et Reine respectives de ce jugement et pour finir mon annonce je veux encore souligner l'effort de Benoit 1er bien qu'inutile dans la situation présente et je vous dit à tous et toutes que c'est un homme qu'il faut respecter pour sa grandeur d'âme. Voila messieurs j'en ai fini.

Nelson Amiral de la Flotte Anglaise

Sir Nelson encore sous le choc de la decision de Benoit 1er ne put que suivre les gardes qui arrivaient

" Je ne crois pas que ce soit la bonne solution cher Benoit 1er, non je ne croit pas !"

Nelson regarda Benoit 1er :

" Décidement vous me surprendrez toujours ! "

Nelson accepta le verre de vin et dit

" Mais je ne mérite pas vos distinctions réservez les plutôt aux gens méritants de votre pays, je sais que vous luttez pour la paix et je vois depuis que je suis ici votre abnégation mais je crains qu'à un moment la paix n'est plus possible et surtout n'est plus de notre ressort à nous deux en tant qu'hommes mais je sais que mon Roi ne vous tiendra pas rigueur de votre acte et de toute façon j'intercedrais en votre faveur. Je suis un homme d'honneur comme vous l'avez vous même remarqué et je suis aussi un soldat et un soldat obéit j'en suis désolé..."

" Vous êtes un homme de bien soyez en assuré et je comprend tout à fait vos mesures pour sauvegarder la paix et je dois avouer comme vous le dites que je suis traité pour un prisonnier mieux que n'importe lequel de vos sujet et puis la conversation dans ce pays n'est pas désagréable "

Nelson sourit d'un air désabusé

" Dans d'autres temps on aurait pu faire de grandes choses Majesté mais il faut croire que Dieu en ai décidé autrement les ténèbres approchent et partout la guerre est présente mais cela ne pourra durer eternellement soit les Espagnols vainqueront tels de fiers guerriers qu'ils sont soit nous les Anglais vainqueront et je serais malheureusement un acteur de ce passage de l'histoire mais la politique est réservée au Roi et moi je me bas où l'ont me dit de la faire. Mais ce sera une guerre d'honneur en tout cas là où mes hommes seront sur le front, je ne supporterais pas les massacres quoi qu'en pense les autres généraux !! Mais je m'égare vous me poussez à la mélancolie mon cher Benoit et maintenant c'est moi qui monologue ... "

Nelson s'enfonca dans son siege et termina son verre d'un trait [/b]