Ferdinand VII
Commandant en chef
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Date d'inscription : 21/05/2005
 | | Sujet: La Bataille du Talion Lun 26 Déc à 16:07 | |
|  LA BATAILLE DU TALION
Ses yeux s’ouvraient sans le savoir sur le Chapitre le plus ahurissant de cette incroyable Guerre, qui voyait s’affronter au Nom du « Glas des Tyrans » Anglais, Américains, Espagnols, Russes, Portugais, Polonais d’un côté aux Français, Hollandais de l’autre.
La Démocratie face à la Tyrannie. Vaste programme ! Ainsi donc les Nations se répartissaient-elles en ce début d’année 1806, depuis le Manifeste du Roy Ferdinand à l’Europe entière, qui fustigeait violemment la France de s’être égarée sur le droit chemin.
L’Europe Monarchique avait répondu présente, rassemblée pour la première fois depuis bien longtemps derrière un projet commun.
Pour la première fois depuis 1800, une Coalition s’était formée dans le but d’imposer à la France Sa Vision de l’Europe. Quelle Vision ? Celle d’une Europe débarrassée de tout ce qui pouvait contribuer à freiner la Concorde Internationale. Au début de la Campagne, les Coalisés voulaient forcer le "Tyran" à vomir ses territoires Tous les Alliés étaient fous de joie!!!
En effet, lui, le Marin au pied Marin, d’un tempérament naturel si calme, n’était pas dans son Etat habituel. La sérénité avait fui son regard et ses gestes… Etait-ce l’écume trop abrasive pour la peau de cet homme rongé par les vicissitudes de la vie ? Ou était-ce plutôt le Douloureux Souvenir de la lourde défaite qu’il avait du subir malgré lui face à la flotte franco hollandaise ? En effet, il avait du obéir aux ordres, qui avait été de sacrifier « Sa » Flotte dans l’intérêt de son « pays », l’Angleterre, qui ne pouvait se permettre de laisser passer la chance inouie de vomir à l'époque 40000 guards supplémentaires sur la sanguinaire Terre de France et en finir ainsi une bonne fois pour toute avec le Tondu.
Cependant, il ne pouvait en son fort intérieur accepter un tel vice du destin. Etre contraint d’humilier sa flotte, de s’humilier pour permettre le succès futur ?? Pourquoi lui ?? Pourquoi Eux ?? Ses hommes avaient pu donner le meilleur d’eux-mêmes pendant l’engagement, cependant le marin anglais ne doit connaître que la victoire pour supporter la dure vie de la «Marine Royale ».
Aussi, cette première défaite au goût amer, - qui devait appeler une victoire au prestige plus grand, avec le débarquement des 80 000 hommes à présent sous sa responsabilité - n’en constituait pas moins un échec cinglant… L’Angleterre, jadis si puissante, indomptable même, avait été incapable de battre la France et la Hollande, à elle toute seule. Pire que la défaite, l’Angleterre, Souveraine des mers, n’avait à présent pour assurer sa propre survie que 5 bateaux dans la Manche. 5 bateaux coincés à Saint Malo…
L’Angleterre, pour concrétiser Son Rêve d’envahir la France, devait comble du fait à présent s’en remettre à la Bonne Volonté d’un Pays Etranger… Pour lui, la constatation est claire : l’Angleterre dans la baie de Plymouth avait peut-être ce soir la passé le Prestigieux Témoin de la Suprématie…
A la France ? A la Hollande ? Certes, non, puisque ces Nations sont telles des poussières prêtes à être balayées par la Coalition, par une Coalition dont toute la Réussite repose à présent sur l’Espagne,… ou la Russie… Des Pays dont l’avenir de l’Angleterre maintenant dépend entièrement… Si Jamais…
Pour la Première fois de sa vie de Militaire, l’Amiral Wallace se mit à douter… L’Amiral faillit s’étrangler de dépit, lorsque le lieutenant Bredford le tira de sa torpeur pour lui crier de vive voix : -Sir, l’embarquement des 80 000 hommes est terminée sur les Transporteurs !
-Parfait ! Que la Flotte Hispano-Russe nous escorte jusqu’à notre lieu de Destination Finale!Le Vieil Amiral Wallace face à son Destin A quelques encablures de là, se tenait sur le Fier Vaisseau Amiral de l’Invincible Armada l’Amiral Gravina. Les larmes aux yeux, il venait pour la première fois d’apercevoir de sa longue vue le convoi de 80 000 Anglais se diriger vers lui.« Nous y sommes » n’avait-il pu s’empêcher de glisser au Contre-Amiral Cisneros, Commandant en Second de la Flotte.« Ordre aux capitaines de Vaisseaux de 118 et 90 d’encadrer les Transporteurs Anglo-Américains, puis viendront les vaisseaux de 74, et enfin les Frégates. » Un dispositif imparable, pour qu’aucun ennemi ne puisse franchir l’épais manteau fait de Bois et de Bronze… « Cap sur Brest ! »Cette disposition, c’est de la bouche même du Roy Ferdinand qu’il l’avait apprise. Elle devait être adoptée à Plymouth ci-tôt la jonction avec les 40 transporteurs anglo-américains opérée.
Mais, tout comme l’Amiral Wallace, l’Amiral Gravina était soucieux… En effet, son émotion était des plus grandes, car avant de partir le Bon Roy Ferdinand lui avait fait remettre un pli cacheté, contenant des ordres à n’ouvrir impérativement qu’une fois le large pris par l’escorte Hispano-Russe du Convoi Anglo-Américain.« Des ordres à appliquer… à la lettre » avait précisé le Roy Ferdinand...
 Moi^^
De cette imposante chape de mystère, il n’avait pu s’en défaire durant toute la première partie du Voyage. Son imagination vagabonde lui avait fait entrevoir plusieurs explications possibles à tant de discrétion, mais il avait préféré arrêter les supputations afin de consacrer toute son énergie au bon déroulement du périple.
Un périple dont il ne connaissait pas le réel But. Officiellement, l’Espagne, ainsi que sa Grande Alliée Russe, s’étaient jointes à la Coalition Anglo-Américano-Portugo-Polonaise pour renverser l’Empereur Napoléon. Mais, pourquoi tant de secrets quant à la Destination Finale de la Flotte Hispano-Russo-Napolitaine ? Y aurait-il quelque Mission Secrète inavouable au grand jour, impliquant à la fois les Flottes Espagnoles, Russes et Napolitaines ?
L’Invincible Armada était en effet accompagnée par la Flotte Russe au grand complet, et suivie à 2 jours HRP par la Flotte Napolitaine escortant l’ensemble des Transporteurs de la famille de Bourbon… Mais Vers quelle Théâtre des Opérations précis ? Car aucun ordre de débarquement n’avait été encore donné pour l’instant… Peut-être que cette Lettre répondra enfin à mes interrogations, soupçonna d’un air inquiet l’Amiral Gravina.
Le Périple avait duré 20 jours. 20 journées qui en avaient paru le double, tant le temps passe lentement loin de la Terre ferme. Aucune nouvelle de l’évolution des affaires en Europe n’était parvenue jusqu’à eux. Aucune idée non plus de ce que renfermait cette Lettre dont la pensée de la seule rupture du sceau avait fait délirer plus d’une nuit l’Amiral Gravina.« Surtout, ne l’ouvrez pas avant d’avoir l’Angleterre au bout de votre longue vue, il en va de l’intérêt de l’Espagne. »Quel terrible secret renfermait donc ce pli ? L’heure était venue d’en prendre enfin connaissance… Car, comme « Prévu » Voilà qu’il escortait à présent les Transporteurs « Alliés » vers leur destination finale… et le moment fatidique de l’ouverture du scellé était arrivé…
Arrivé dans sa cabine, Gravina l’air Grave s’assit à son bureau, sortit d’un tiroir le pli minutieusement conservé dans une étoffe de velours depuis le début de la Traversée. Au moyen d’un couteau, d’un trait il décacheta le pli Royal.
A la lueur du Soleil qui perçait à travers les persiennes de sa cabine, l’Amiral déchiffra avec envie les paroles écrites de son Roy… De cette scène qui marque le tournant du Conflit, on ne retiendra que la sueur dévalant sans discontinuer le Front incrédule du Glorieux Amiral Gravina…
 La Fameuse Lettre...
Le Contre-Amiral Cisneros observant le dispositif Hispano-Russe se mettre en place, vit sortir d'un furieux bond de Géant l’Amiral Gravina de sa cabine !
Gravina était comme transfiguré par la découverte éclatante qu’il venait de faire ! Tout s’éclairait à présent en lui ! Tout avait un sens ! La Déclaration de Guerre au Tyran, la Route prise par sa Flotte, l’escorte des 80 000 soldats anglais, tous ces événements étaient à présent appréciés sous un angle nouveau… L’Amiral avait retrouvé sa fierté d’être espagnol.« Contre-Amiral, que toute la Flotte fasse dresser le Pavillon Sang et Or de notre Roy Ferdinand ! Aujourd’hui est un jour de Gloire pour l’Espagne et ses Alliés ! Car aujourd’hui l’Espagne va enfin se débarrasser de son ennemi héréditaire !»Arrivé sur le Pont Principal du Bateau, il s’époumona à ses Seconds : « Transmettez sur-le-champ l’Ordre à tous les bateaux de guerre Hispano-Russes de Tirer à Boulets Rouges sur l’ennemi. »Le Contre-Amiral Cisneros incrédule lui rétorqua : -« Amiral, mais il n’y a pas d’ennemi en vue ! »
-« Vous plaisantez ! Il y en a partout autour de Nous ! Il est à notre merci, car nous venons de le faire tomber dans un Piège dont il ne se relèvera jamais ! »Le Contre-Amiral Cisneros, fou de joie, comprit aussitôt les allusions de son Amiral. Il partit donner l’ordre aux vigies de transmettre aux autres navires le message tant attendu.  L'Amiral Gravina et le Contre-Amiral Cisneros de l'Invincible Armada
Un Flash suivie d’une déflagration inouïe lui fit perdre connaissance…  Cannoné!!
Le Roy Georges, fort érudit, doit connaître la célèbre Loi du Talion. La définition est lumineuse, il s’agit d’une loi selon laquelle « la sentence est équivalente à l’offense. »
L’Espagne et sa Granfe Alliée la Russie, par cette Rocambolesque Trahison de 1805 lors de la dernière Guerre ont été offensées, aujourd’hui, en trahissant à leur Tour l’ignoble Angleterre, elles permettent à cette dernière d’expier ses fautes en subissant le châtiment qu’elle leur a fait injustement vivre.
Ce jour restera gravé dans le Marbre de l’Histoire, car la pitoyable Angleterre et ses infortunés Alliés vont subir la déjà Célébrissime « Bataille du Talion ! » »Et l’Amiral d’admirer par sa Longue Vue la mise à mort du Rêve d’une Europe selon l’Angleterre. Les Anglais sont pris au piègeFin de la Historia^^
Olé!!! | |
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