Siège de Oviedo

Les 27 000 fusillers débarquent près de Oviedo et prépare le siège. Ils sont sous les ordres de Nelson. Un messager est envoyé à Oviedo pour connaitre les condition de redditions de la ville. En attendant les hommes se mettent en position autours de la ville.

Ordre de déploiement selon ce plan : Nombre d'hommes ----> 27 000

Siège de Oviedo 332fa.th

Officier de 1er classe Nombre de messages : 87 Date d'inscription : 19/05/2005

Les Forces qui marchaient en direction d'Oviedo. Elles ont ordre de mettre le siège devant la ville et de bombarder tout ce qui est cantonnement militaire ou administratif.

A la réception de la demande de reddition de la part des officiers anglais, le Maire de la ville d'Oviedo - Le Seigneur Fernando Alonso -, avait depuis longtemps décidé de mettre à son tour feu à la ville en prenant pour exemple les glorieux frères Galicians.
Malheureusement, au vu de l'état de fatigue extrême dans lequel se trouvaient les femmes, vieillards et enfants de La Corogne, visiblement atteints par une route si longue pour trouver refuge au sein de ses remparts, le Seigneur Alonso renonca à appliquer son plan pour tenir un siège des plus longs.
Faire face aux armées anglo-portugaises était une tâche des plus ardues, mais il savait que l'heure était venue pour le peuple des Asturies de défendre cette terre préservée de la désolation depuis tant d'années.

Pour son plus grand bonheur, il pouvait compter sur la milice levée par le Roy ci-tôt le débarquement anglais confirmé à La Corogne : 5000 hommes prêts à défendre la ville. La ville d'Oviedo avait la réputaion d'être un fort solide, celà il n'en doutait pas.
A ces hommes et ces murs s'ajoutaient les 2 régiments envoyées par le Roy, en provenance du Pays Basque où se jouait également le Destin du Monde et de l'Espagne contre la folie. Les 9ème et 10ème régiments de fusiliers de la Première Division d'Infanterie, ainsi que 20 pièces d'artillerie du 2ème Régiment de 12 se trouvaient en effet dans la capitale des Asturies, prêts à organiser la défense de la ville, en attendant l'arrivée prochaine de renforts victorieux.

Soldats d'Angleterre et du Portugal, votre folie vous a mené devant la capitale des Asturies, Oviedo.
Sachez que le courage des Asturians est fait du même roc que ses nobles frères Galicians. Il serait par conséquent vain de vouloir nous agresser en assiégeant la ville, car notre devise est : Tenir, ou Mourir.
Oui, nous tiendrons, ou mourrons, ce jusqu'à l'arrivée de notre Roy victorieux qui, tel un Lion, défaira les viles hyènes que vous êtes.

Seigneur Fernando d'Alonso, Maire de la ville d'Oviedo.

Nelson parcourut la réponse du maire de Ovedio - Fernando Alonso - et apprit de la part du messager l'état des civils dans la cité et dit à son second :

" Ce maire est fou; il va mener à la mort tous ces pauvres innocents! Envoyez moi de suite le messager! Il va y retourner renvoyer ma réponse !"

Le messager, un sergent d'un des régiments de fusilliers, vint à l'encontre du Commodor. Nelson lui dicta sa requête :

"Cher Ferdinand Alonso votre décision montre le courage de la race espagnol mais vous savez aussi bien que moi que cela va vous menez à la mort... Aussi étant un général et n'aimant guère les massacres je vous propose que vous laissiez sortir les femmes, les enfants et les vieillards de la ville ainsi qu'un nombre limité d'hommes pour les mener à la ville la plus proche. J'espère que vous accepterez cher maire et il est un plaisir pour moi de vous avoir comme adversaire !"

Ainsi, un second messager parvint aux murailles du fort d'Oviedo. Il eut les yeux bandés pour ne pas donner d'information à son état major quant à la situation à l'intérieur de la place, et fut conduit auprès du Seigneur Fernando Alonso, afin de lui remettre la lettre dont il était le porteur.

Après avoir pris connaissance de l'offre proposée du Commandor Nelson, Fernando Alonso marqua un temps d'arrêt, écrivit quelques lignes sur du papier lettre, puis en les remettant au messager s'exclama :

Sergent, retournez donc auprès du Commandore Nelson, remerciez-le en mon nom pour cette proposition qui ne peut que le grandir.
Cependant, vous lui remettrez cette lettre où j'explique ma position de premier défenseur de la ville, et à ce titre de tous les habitants qui sont sous ma responsabilité.

Voici la lettre du Maire d'Oviedo

Malgré la trahison du Roi Georges III envers notre Roy et la Nation espagnole toute entière, il semble subsister derrière l'uniforme rouge sanglant britannique un coeur battant au rythme de l'Honneur.
Commandore Nelson, nul ne sait comment les choses finiront.
Toutefois, je puis vous confier la certitude qui est la mienne, savoir que les femmes, vieillards et enfants de cette ville sont unis dans leur destin à à leurs maris qui ont été préparés depuis leur enfance à combattre au nom de l'Espagne.

Ma réponse à votre offre est par conséquent négative, en effet les familles asturianes resteront soudées pour s'entraider dans l'épreuve. Un siège se gagne par la conviction de pouvoir le tenir. Le départ des 2/3 de ses habitants priverait la ville d'Oviedo d'une confiance dans l'avenir qui ébranlerait les certitudes de ses plus fiers combattants.

Aussi, si ce siège doit conduire le peuple des Asturies au plus grand des malheurs, je vous demande, au nom de la noblesse que j'ai sue déceler dans votre coeur, que les personnes les plus faibles de ma bonne ville soient mises sous votre protection dans le plus terrible des cas où la ville viendrait à tomber, et où je viendrais à ne plus pouvoir répondre à leurs attentes.

Peut-être n'aurons-nous plus jamais l'occasion de nous entretenir, Commandore Nelson, mais je sais à présent que les règles de la guerre, non de la barbarie seront strictement appliquées d'un côté comme de l'autre.

Seigneur Fernando Alonso, Maire d'Oviedo

Nelson lit la missive et se mit à fulminer :

" Il ne peut pas refuser! Les civils doivent quitter la ville ... Ils vont mourir sinon ! Sergent !! Au rapport !! Vous commencez à connaitre le chemin! Retournez y et dite lui d'évacuer ! Tenez voila le message !"

Message à l'intention du maire d'Ovedio Ferdinand Alonso :

" Je me permet d'insister mais je vous redemande d'évacuer les civils ! S'il vous plaît faites les sortir de la ville, ils n'ont rien à faire dans une bataille! Vos hommes se battront que mieux en sachant leur famille saine et sauve !
J'espère recevoir une réponse favorable mais si vous refusez je ne commettrerais aucune exactions sur les civils rescapés qui pourront partir de la ville prise mais j'éspère à ne pas avoir à le faire !
Nelson"

Une fois le messager à nouveau conduit devant le maire, celui-ci n'eut pour toute réponse :

Sergent, je ne répondrai que cela à votre Commandore : "Tenir, ou Mourir". Tel est la devise de la ville, tel sera le destin de TOUS ses habitants. Cette lettre contient la devise, signée de ma main. Que Dieu nous vienne en aide.

Et le Sergent repartit d'Oviedo, papier froissé de Fernando Alonso en main.

Nelson lit la missive et dit :

"Messieurs le siège peut commencer ... Je veux que vous creusiez des fosses autours de la ville avec des piques de bois... Une fois fini je veux des patrouilles régulières d'hommes à pieds et de cavaliers mais cela l'armée portugaise va s'en occuper pour empecher toutes communications avec l'extérieur... Rompez !"

Puis il se tourna vers son état major et dit :

" Que Dieu m'en soit témoin j'aurais fait tout ce que j'ai pu pour épargner ces civils mais la Destinée en a décidé autrement ... Envoyer une missive à l'état major portuguais pour lui dire qu'ils peuvent commencer à incendier la ville avec les projectiles incendiaires ... "

Nelson retourna dans sa tente l'air plus abbatu que jamais

" Ne me dérangez pas sauf en cas de nécéssité !"

Officier de 1er classe Nombre de messages : 87 Date d'inscription : 19/05/2005

*Le commandant du corps expéditionnaires portugais reçu le pli de l'ami anglais et donna les ordres en conséquence*

- Puisse le ciel nous pardonner, cette abomination.

*Les troupes portuguaises surplombant la ville car juchés sur les montagnes ouvrirent le feu sur la ville à grand coup de projectiles incendiaires et de boulet rouge.*

EDIT : Y a des montagnes à Oviedo?^^ Enfin c pas grave.

EDIT: Oui oui il y en a qui entoure la ville !

Parmi les cris, la fureur, les flammes qui s'abbataient en pluie sur la ville d'Oviedo, une voix s'éleva, hurlant au ciel :

Dios mio, est-ce possible!!! Un homme que j'avais cru faire partie des bons, fait à présent pleuvoir l'enfer sur ma cité!

Il s'agissait du pauvre maire Fernando Alonso, qui ne pouvait croire à l'indicible qui se produisait devant lui.
Les habitants se précipitaient dans les caves de la ville, afin de se mettre à l'abri ; malheureusmeent les plus faibles furent les premiers touchés par ce déluge de terreur.

Il m'avait promis que les faibles de la ville ne seraient pas massacrés, et il les décime sous mes yeux! L'Anglais restera toujours infâme!

Les troupes pour leur part, postées dans les remparts de la ville, n'eurent aucun mal à se mettre à l'abri dans les fortifications.

Bientôt un immense brasier s'éleva, en effet plusieurs granges contenant du fourage prirent feu, et contagièrent les quartiers les plus pauvres, faits de bois et de chaume...

Oviedo brule...

Je jure, au nom de toute l'Espagne et de ma ville chérie, que si je survis à ce massacre, ce morceau de papier signé de sa main et qui témoignait de sa bonne foi se retournera contre lui. Ce jour la sera celui du châtiment! Et que la Honte rejaillisse sur le vassal portugais, qui se corrompt en participant à un tel acte de lâcheté!

Officier de 1er classe Nombre de messages : 87 Date d'inscription : 19/05/2005

(les seuls fortifications d'Oviedo se trouvent dans la partie médièvale de la ville et encore elles ne sont pas complète)

EDIT : Ola mon ami! Les fortifications d'Oviedo à prendre en compte sont celles que j'ai édifiées grâce à MON ARGENT^^. Par conséquent celles d'origine médiévale, incomplètes comme tu sembles me le préciser, ne sont pas les défenses principales de la ville! Mr. Green

Nelson dans son campement tourne en rond

" Me voilà discréditer par cet acte mais j'ai tout fait pour évacuer les civils mais je ne suis pas seul maître à bord, j'ai l'avenir de 27 000 hommes sur les bras et le commandement est partagé ! Malheur à moi ! La guerre est une chose peu souhaitable ! "

Nelson se tourna vers son aide de camps et dit :

" Allez trouver les portugais et demandez une halte de deux ou trois heures afin de permettre aux civils espagnols de prendre leurs morts et de se cacher dans des abris surs... Vite !"

Puis vers le sergent qui lui sert de messager:

" Envoyer une missive au maire pour lui annoncer la trève de feu et qu'il aura 3 heures sans bombardements pour mettre à l'abris ses concitoyens c'est tout ce que je peux faire ... allez dépéchez vous !"

EDIT : je voulais juste savoir si c'est un fort ta fortification et si tu peux y mettre tous tes hommes?

Excédé du massacre, Nelson sorti du camp, vit l'arrêt des bombardements et alla près des fosses creusées par ses hommes et demanda à son aide de camp un porte voix et cria :

" Les bombardements ont cessé pour une durée de 3 heures, les civils sont libres de quitter la ville s'ils le souhaitent ou de se mettre à l'abri. L'armée britannique acceuillera tout civil se présentant en dehors de la ville et sera sous protection durant la durée du siège. Seuls les enfants, les femmes et les hommes de plus de 55 ans seront acceptés. Un bateau est affrété et prêt à partir... Les civils qui seront sortis pourront le prendre et seront déposé un peu plus loin à bonne distance des combat.. J'en donne ma parole de Lord si je ne tiens pas parole vous pourrez témoigner devant tous de mon manque d'honneur; Je vous en prit Monsieur le Maire faites cessez cette boucherie, je n'en ai pas les moyens, vous si ! Bref vous avez 3 heures pour vous préparez, si vous refusez mettez les en sécurité ! Essayez de me répondre s'il vous plait !"

Devant le massacre gratuit orchestré par l'infame roi portugais et son "modeste" mais non moins pretentieux l'ignoble conseiller royal, le maire Fernando Alonso, en constatant les degats de la veille, savoir 15 000 morts et blessés dans la population civile, ainsi que 2 000 soldats du 9ème régiment royal tués par l'éboulement d'une tour de la ville, répondit en ces termes à l'Amiral Nelson venu parlementer une dernière fois :

Amiral, l'attitude honteuse menée à l'encontre de pauvres civiles n'altère en rien la détermination qui est la mienne de tenir jusqu'à l'arrivée de mon Roy!
Aussi, ai-je décidé de répondre au feu par le feu!

Aussitot, les canons de 12 amenés par les régiments à Oviedo firent leur apparition, et l'on entendit une voix hurler à tous les remparts :

"Feu à Volonté sur les lignes anglo-portugaises"

Et un vacarme assourdissant se fit entendre : on crache la poudre en cette fin d'après-midi à Oviedo

"Très bien le temps est écoulé les bombardements ont repris... Dieu décidera du sort de la bataille..."

Alors qu'il prononcait ces mots Nelson vit des gerbes de terres gicler devant lui et il cria :

" Tous à l'abri, on recule !"

L'armée britannique se mit à l'abri et attendit la fin du duel d'artillerie

DECLARATION AUX TROUPES BRITANNIQUES

" Moi Amiral Nelson Commandant de ce corps d'armée ordonne l'arrêt du siège. Les troupes rembarquent dans la 1ère flotte de Plymouth. Nous avons demandé des pourparlers de paix avec l'Espagne. Aujourd'hui est une heure sombre pour l'Angleterre mais rassurez vous, le pays va se relever et apprendre de ses fautes passées car nous avons fauté messieurs nous sommes les seuls responsables de cette guerre inutile. Vous avez été éduqués comme de vrai Anglais et même dans la défaite la plus totale il faut rester noble et honorable et assumer les actecs ! Alors je vous demande d'assumer en rentrant chez nous où nous aurions dû rester depuis le début à cultiver notre jardin comme le dirait si bien ce cher Voltaire. Je vais annoncer la nouvelle au maire Ferdinand Alonso moi même accompagné de mon second le Sergent Willy... Messieurs execution!"

Sur ces mots les bombardements cessèrent du coté portugais et l'Amiral Nelson s'approcha de la ville le drapeau blanc levé les ordres du roi dans la main et les larmes aux yeux.[/b]

Le célèbre Médecin Alvarez, réputé dans toutes les Asturies pour son professionalisme, hurlait à la mort aux personnes qui se regroupaient pour former un cercle, et dont le nombre sans cesse plus grand finissaient d'agacer cet homme au demeurant calme :

Eloignez-vous! Eloignez-vous! Il faut qu'il respire! Amenez-moi de l'eau! Vite!

La personne allongée sur le sol n'était autre que le Maire de la ville, le Seigneur Alonzo.
Lui qui, quelques heures auparavant, avait cru donner par l'intervention de l'artillerie le signal de l'affrontement final contre les assiégeants et par la même scellé le tragique sort de sa cité, était en train de prendre mesure de l'importance que constituait en soi la reddition des troupes anglo-portugaises.
Son courage, sa ténacité, son sens de l'Honneur et sa confiance inébranlable dans le Roy avaient été plus forts que tout, et avaient permis l'impossible : la libération de la ville...
Sur le coup, il pensa naturellement que quelque événement extraordinaire avait du se produire à Bilbao, pour permettre pareil dénouement. Mais il avait beau réfléchir dans son esprit confus à souhait, il ne parvenait pas à s'occulter de l'esprit que la résistance de la ville, de SA ville, avait peut-être évité au Roy de se retrouver pris en tenailles, et assuré ainsi la sauvegarde du Royaume...

Trop d'événements pour un seul homme qui, malgré les épreuves reste un homme, eurent ainsi raison de son endurance et provoquèrent cet évanouissement.
Heureusement, l'assistance que lui procurait le Docteur Alvarez était en train de faire effet...

Voyant l'Amiral Nelson se présenter à son chevet pour lui proposer son assistance, Fernando Alonso trouva au fond de lui les ressources nécessaires pour se dresser sur ses deux jambes :

Commandore Nelson, pardonnez mon léger malaise, mais la nouvelle de votre reddition était tellement improbable après l'incendie de la veille...
Je suis content de voir à nouveau en Vous un homme de raison, qui a su discerner le bien du mal dans cette sombre guerre.
L'unique responsable de ce gachis en vies humaines en est votre Roi, qui, allié à celui du Portugal, a failli à sa mission de veiller au prestige de sa nation.

Repartez d'où vous venez, Amiral, vous et vos hommes, sans vous retourner. L'Espagne aurait cependant eu beaucoup à gagner d'avoir dans ses rangs un général de votre envergure. Mais mieux valut que vous soyiez anglais, pour tempérer la démence d'un Roi rongé par la maladie et l'erreur...

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