Ambassade d'Espagne auprès du Saint Siège

Officier de 1er classe Nombre de messages : 86 Date d'inscription : 28/05/2005

Réservé aux échanges diplomatiques avec l'ambassadeur

Lettre à l'attention de Sa Sainteté le Pape Stéphane 1er

Votre Sainteté,

J'ai bien pris note de votre demande de ne plus appliquer les conditions du traité de Gibraltar.
Sachez que de par la situation géopolitique du rocher, laisser cet emplacement à une autre nation que le Catholique Royaume d'Espagne ne pourrait que nuire aux intérets de votre Sainteté en méditerranée.

Je pense donc, étant un fervent défenseur de votre Sainteté, qu'il est préférable pour l'Espagne de conserver ce rocher qui lui est du depuis des siècles.

Je vous prie Votre Sainteté, de croire en mes plus chrétiennes intentions,

Votre Serviteur le plus croyant,

Ferdinand VII de Bourbon d'Espagne

Lettre à l'attention de Sa Sainteté le Pape Stéphane Ier

Votre Sainteté,

En ces temps tourmentés qui voient la Chrétienté lutter pour sa sauvegarde, il m'a semblé indispensable de réaffirmer devant le Monde la puissance de la foi catholique espagnole, de la promouvoir par-delà les mers et les terres, et de récompenser celles et ceux prenant fait et cause pour la défense du Très Catholique Royaume d'Espagne.

Ceci m'amène à vous proposer Très Saint Père la Création d'un nouvel ordre de chevalerie récompensant les Chrétiens de tout horizon contribuant à l'avenir par leurs exploits et le sang versé à défendre la Foi Catholique.

Cet Ordre de Chevalerie reprendrait le nom de l'ancien Ordre militaire de Saint-Jacques, et récompenserait militaires et civils.
En plaçant ainsi les plus fervents défenseurs de notre cause sous la bannière du Saint Patron de l'Espagne, l'ennemi ne pourra que s'incliner devant la légitimité qui est la nôtre.

Vous serez bien entendu Grand Maître de l’Ordre, conjointement avec moi. La décoration sera portée en sautoir avec plaque et ruban rouge.

En attendant une réponse de votre part qui je l'espère, sera favorable, je vous prie votre Sainteté de bien croire en mes plus profonds sentiments de reconnaissance pour le soutien que vous apportez à mon peuple dans ces temps si difficiles.

Votre Serviteur,

Ferdinand VII de Bourbon Roi des Espagnes.

Ambassade d'Espagne auprès du Saint Siège Espagnejacquesepeecollier0mh

Lettre en provenance de Madrid à l'attention du Pape Stéphane Ier

Votre Sainteté,

Je tiens tout d'abord à me réjouir de vous voir à nouveau en bonne forme, pret à servir la mission qui est la votre parmi nous.

Comme vous avez pu le sonstater, la guerre touche à sa fin pour mon Royaume.
L'Espagne vous sera à jamais reconnaissante d'avoir pris sa défense lorsque l'Europe lui tournait le dos.
Aussi, cette victoire est également la votre, et je vous invite à nouveau à accepter la création de l'Ordre de Saint Jacques, qui permettra de décerner cette décoration à tous les ardents défenseurs de la foi pendant ce lourd conflit.

L'heure semble malheureusement déjà à la reprise des hostilités, puisque le tonnerre gronde au nord de l'Italie.

Mon Cousin, le feu Roi Benoît Ier, fut le Premier Empereur d'un Empire d'Italie qui symbolisa l'espoir de l'unité d'un peuple depuis trop longtemps morcelé.
Cet Empire, fruit de la coopération interétatique entre les Etats de Votre Sainteté, ceux de mon bien regretté Cousin, ainsi que ceux du Roi de Savoie Amédée Ier, accordait l'autonomie à chacun tout en les maintenant unis par la Constitution que vous avez élaborée.

Et cette Constitution, aboutissement d'une mure réflexion, a abouti à la préservation des nationalités respectives des uns et des autres, tout en s'appuyant sur celles-ci pour afficher l'identité italienne.
Pour le peuple italien tout entier, cette Constitution doit perdurer. Elle est le ciment sur lequel se batira toute l'autorité à venir du nouvel Empereur qui est Amédée Ier.

L'Italie a donc un Empereur, le Vatican un pape, la Savoie un Roi, mais qu'en est-il au juste des Deux-Siciles?

Par la plus étonnante des circonstances, en effet le Roi Benoît Ier, en même temps qu'il abandonnait son trône impérial, délaissait par la-même celui de Naples.
Son fils, le futur Benoît II, est malheureusement encore trop jeune pour l'heure pour assurer seul la responsabilité qui incombe à la charge de chef d'Etat du Royaume de Naples.

Aussi, en vertu des liens de famille sacrés chers à Votre Sainteté qui unissent la famille Bourbon d'Espagne à la famille Bourbon de Naples, et en vertu de mon devoir de proche parent d'assurer l'avenir de mon neveu désormais orphelin, moi, Ferdinand VII Bourbon d'Espagne, accepte de prendre la Régence du Royaume de Naples et des Deux-Siciles, ce jusqu'à la maturité effective du futur Benoît II.

Je tenais à vous en faire part le premier, car la tache ne sera pas aisée pour moi. Mon constant souci sera de satisfaire au bonheur du peuple napolitain, et de parfaire à Madrid l'éducation du petit Roi.
Ainsi, lorsque Benoît II montera sur le trône de Naples, il aura bénéficié de toute l'expérience de son bienveillant Oncle Ferdinand.

Bien entendu, en devenant Régent du Royaume de Naples, je ne contredis en rien la Constitution de l'Empire d'Italie, qui veut que les intérêts de chaque Etat soient représentés par un Souverain. Veuillez croire, votre Sainteté, que je ferai valoir ce droit qui est de faire entendre la voix des Bourbons de Naples, qui n'a pas sombré en même temps que la disparition de mon bien regretté Cousin.

Paix à Son âme

Votre Serviteur,

Ferdinand de Bourbon, Roi et Régent

Lettre en Provenance de Moscou à l'attention du Pape

Votre Sainteté,

Je vous écris pour vous convier très prochainement à l'inauguration dans les villes de La Corogne et Oviedo de la construction de deux Cathédrales remerciant le ciel de nous avoir accordé la victoire sur l'ennemi.

Votre présence est plus que désirée par le peuple espagnol tout entier, qui attend avec impatience l'arrivée de Son Souverain Pontife.

Respectueusement,

Ferdinand de Bourbon, Roi et Régent