Ambassade d'Autriche

Madrid, le 1er Mars,

Nous, Ferdinand VII de Bourbon Roi d'Espagne décrétons l'ouverture d'une Ambassade d'Autriche à Madrid.

Que les sujets qui y seront discutés à l'avenir puissent apporter paix et prospérité à nos deux Nations.


Signé: Ferdinand de Bourbon

Madrid, le 3 Mars,

L'Ambassade d'Autriche fait suivre une lettre en provenance du Palais Impérial à Vienne à l'attention du Roy d'Espagne:


Vienne, le 2 Mars,

Cher Cousin,

C'est avec une profonde et indicible joie que j'ai appris l'arrivée puis l'investiture de mes Ambassadeurs à Madrid. Ceux-ci se sont déclarés ravis de la beauté de l'Ambassade qui leur a été déférée, ainsi que celle de la capitale espagnole. A ma grande surprise, ils se sont découverts un goût pour la gastronomie Ibère.

Je fus bien aise d'entendre chanter les louanges de votre beau pays, aussi ais-je prévu la tenue d'un dîner espagnol dans mon palais de Schönbrunn. Votre Ambassadeur y a naturellement été convié.

Que nos relations perdurent dans cet état d'amitié !

Votre Cousin,

Madrid, le 8 Mars,

L'Ambassade d'Autriche fait suivre une lettre en provenance de Vienne à l'attention du roy d'Espagne:


Vienne, le 7 Mars,

Cher Cousin,
Je vous remercie de votre aimable et, je n'en doute pas, désintéressée proposition de m'offrir quelques spécimens de votre si renommée gastronomie, mais je crains qu'avec les temps de transports vos mets n'arrivent avariés à Vienne.

Que ceci ne vous préoccupe point, mon Surintendant du Palais a récemment embauché un chef espagnol dans nos cuisines, et nous auront très bientôt l'occasion de profiter de votre cuisine si savoureuse.


Bien cordialement,
Votre Cousin,

Madrid, le 2 Mai 1791,

L'Ambassade d'Autriche fait suivre une lettre en provenance de Vienne à l'attention du Roy d'Espagne:


Vienne, le 30 Avril,

Cher Cousin,
Je tenais à vous remercier de votre très aimable participation à la rédation du Traité commercial nous liant d'ores et déja. Nous en sommes satisfaits sur tous les points, cependant consentireriez vous à déchaler les lourdes taxes que subissent nos marchands lorsqu'ils doivent renter sur nos territoires ?

L'abaissement de ces taxes ne pourrait être que bénéfique pour les économies de nos deux Etats, en favorisant la formation d'un plus grand nombre d'échanges commerciaux, et donc de plus d'entreprises à caractère commerciaux.

Vos augustes services financiers pourront vous assurer qu'une baisse des taxes de l'ordre de 25%, ainsi qu'une libre circulation des marchands à l'intérieur des terres, ajoutés à une libre circulation des navires de commerce dans nos eaux territoirales, participeront à l'essor économique de nos deux pays.

Nous espèrons de tout coeur que vous adhèrerez à ces ajouts qui me sont chers.

Bien cordialement,
Votre Cousin,